Musée du Masque à Binche (suite)
Les Blancs Moussis de Stavelot
A Stavelot, ce sont les Blancs Moussis qui sont les vedettes.
Vêtus d'un costume blanc, d'un capuchon, d'une cape et d'un masque au long nez,
ils sont armés de vessies de porc, de balais, de cannes à pêches avec hareng
saur, le tout pour taquiner le public.
Ils sont apparus en 1502, lorsque le Prince-Abbé Guillaume de Manderscheid
interdit aux moines de l'Abbaye de participer au Carnaval et que la population
les parodiera en donnant naissance aux fameux Blancs Moussis (qui signifie vêtu
de blanc).
Dès le matin, les Blancs Moussis parcourent la ville et taquinent les foules. Le cortège avec de nombreux chars s'ébranle dès 14h du centre de Stavelot, accompagné par un char-souflerie (qui peut propulser jusqu'à cinq kilos de confettis par seconde) est venu enrichir l'arsenal vexatoire traditionnel.
Un chapeau en osier recouvert d'un tissu vert et une cagoule réalisée dans le même tissu symbolise les feuilles du poireau.
Une salopette blanche symbolise le blanc du poireau et est terminée en son extrémité la plus basse par des jambières en raphia qui représentent les racines du légume.
Les grelots sur le chapeau et la cagoule, représentent les goutelettes d'eau ruisselantes aisin que les cloches à la ceinture.
Les Tchaplous de Chapelle-lez-Herlaimont
En
1997 le public a pu découvrir une nouvelle société: Les Tchap'loûs.
L'idée de la création d'un groupe original, mixte et articulé autour
des géants, qui étaient apparus quelques semaines plus tôt, fut ainsi
adoptée.
La dénomination de la société
"Les Tchap'loûs" est la traduction dialectal du mot chapellois.
Elle fait référence à Battisse et à Philomène, les deux géants de la
localité ainsi qu'à Poupous el Tchat, symbole de la Cité.
La
conception du costume, signé du maître plasticien Xavier Pourbaix, est
inspirée de son géant "Poupous" et de Felix Sylvestrix. D'autres tenues
plus simples seront réalisées pour les enfants, les porteurs et les
accompagnateurs qui guident les géants.
Une batterie spécialement formée par de jeunes tamboureurs et une musique découverte dans un autre carnaval de Laetare accompagnent les Tchap'loûs en interprétant les airs traditionnels des gilles.
La société a d'emblée instauré en sein, un certain nombre de coutumes qui contribuent à caractériser son originalité et son esprit:
- Le ramon ou panier est couvert d'un velours gris et surmonté d'une tête de souris.
- Des "miaou" sont scandés lors de certaines reprises de la batterie
- A l'occasion des journées carnavalesques, des pièces de monnaie en chocolat sont distribuées au public.
Carnaval des Ours à Andenne
Depuis que Charles Martel, élevé à Andenne par sa grand-mère Ste Begge, tua à l'âge de 9 ans un ours terrifiant à l'aide d'un marteau, l'animal est devenu le symbole immuable de la ville. Rien d'étonnant à ce qu'il soit aussi, depuis 1954, la mascotte du Carnaval andennais ! Au milieu des chars et du géant Martin II, c'est par dizaines que les ours paradent à ce corso du Laetare. Gare aux spectatrices imprudentes qui risquent de se faire temporairement emprisonner et secouer dans la redoutable "cage aux demoiselles" ! ! A la fin du défilé et pour le plus grand plaisir des enfants, de nombreux petits ours en peluche sont également jetés dans la foule du haut du balcon de l'hôtel de ville par le Roi et la Reine du Carnaval.